Voilà une semaine que Charlie Dalin a passé la ligne d’arrivée du Vendée Globe aux Sables-d’Olonne.
La récompense d’un travail de quatre ans et d’une course intense pendant 64 jours.
Cette victoire sonne comme une une revanche après la frustration de la précédente édition.

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Vendée Globe, l’incroyable aventure humaine

Charlie Dalin tient sa revanche. Le skipper de Macif Santé Prévoyance a remporté, il y a tout juste une semaine, le Vendée Globe 2024-2025 avec la manière en battant le record du monde de la compétition et bouclant son tour du monde en 64 jours, 19 heures, 22 minutes. Un temps totalement phénoménal quand on sait que le détenteur du précédent record, Armel le Cléac’h, avait mis 10 jours de plus lors de la 8ᵉ édition en 2016-2017. Mais au-delà du record, Charlie Dalin savoure une victoire qui lui avait échappé lors de la précédente édition. Arrivé en premier aux Sables d’Olonne, la victoire avait été accordée à Yannick Bestaven, qui bénéficiait d’une bonification pour s’être détourné pendant la course pour porter secours à Kevin Escoffier.

La victoire sur le Vendée Globe, un travail de quatre ans

« Le Vendée Globe 2024, j’en rêve depuis le lendemain de l’arrivée du Vendée Globe 2020 » déclare Charlie Dalin à peine arrivé aux Sables-d’Olonne, le 14 janvier dernier. « Ca fait 4 ans que je me bats avec l’équipe, on a travaillé dur, on a tout donné pour faire ce super bateau. J’avais vraiment un bijou entre les mains pour faire ce tour du monde ».

Avant le départ de cette dixième édition du Vendée Globe, Charlie Dalin racontait que pour lui « c’est une course complètement hors norme. La première fois que je l’ai suivie, j’avais 12 ans ». Il n’imaginait pas alors qu’il y prendrait part et surtout qu’il inscrirait son nom dans la légende « De faire le tour du monde seul sur un bateau de cette hauteur, ça me paraît complètement inaccessible ».

Le plein d’émotions

À croire Charlie Dalin, le temps est passé très vite sur la compétition : « C’était une course vraiment intense, j’ai l’impression d’être parti avant-hier. J’ai l’impression d’avoir fait une course de 48 heures. Tellement c’était intense, tellement c’était rapide, tellement ça a enchaîné. » Il faut dire qu’il a bataillé ferme avec son poursuivant, Yoann Richomme, qui a passé la ligne d’arrivée à la deuxième position, moins de 24 heures après. « C’était un match incroyable avec Yoann et grâce à lui, on a fait le tour du monde en si peu de temps ». « Je n’ai jamais vécu des émotions pareilles. Je suis le plus heureux du monde aujourd’hui » confie-t-il visiblement ému.


Olivier CORRIEZ

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