• Trouble hormonal fréquent, le SOPK est l’une des causes d’infertilité féminine.
  • Elle entraîne acné, surpoids, pilosité excessive, règles irrégulières et augmente les risques de maladies cardiaques.
  • Une meilleure hygiène de vie permet de limiter ces conséquences sur la santé cardiovasculaire des femmes.

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Avec Elles

Le syndrome des ovaires polykystiques ou SOPK est un trouble fréquent chez les femmes en âge de procréer. Il est « dû à un dérèglement hormonal d’origine ovarienne et/ou centrale (au niveau du cerveau) et il entraîne une production excessive d’hormones androgènes dont il résulte souvent une élévation du taux de testostérone dans le sang des femmes concernées« , explique l’Inserm (nouvelle fenêtre)

Ce trouble encore méconnu provoque des règles irrégulières chez les femmes, une pilosité excessive, de l’acné, mais il est également une cause d’infertilité féminine. Toutefois, le SOPK (nouvelle fenêtre)impacte d’autres aspects de la santé des femmes (nouvelle fenêtre). En effet, la société française de cardiologie souligne que ce syndrome (tout comme l’endométriose) est « associé à un risque accru de maladie cardio et cérébrovasculaire« . Une étude publiée dans la revue Heart en février 2025 portant sur l’endométriose et le SOPK a démontré une augmentation de 41% du risque de maladie coronaire et de 33% du risque de maladie cérébrovasculaire. La cause ? L’inflammation chronique et les déséquilibres hormonaux. « Le SOPK entraîne une production excessive d’androgènes (hormones « mâles »). Ce déséquilibre hormonal peut déclencher une inflammation et un stress oxydatif au niveau du cœur et des vaisseaux sanguins« , précise l’Université de UCLA. (nouvelle fenêtre)

La Fondation Recherche Cardio-Vasculaire précise que le SOPK augmente par ailleurs le risque d’accident cardiaque précoce. Parce que le SOPK est également lié à une résistance à l’insuline, il augmente le surpoids abdominal et présente un risque pour les artères. « Chaque jour, 200 femmes meurent en France d’une maladie cardiovasculaire. C’est plus que tous les cancers féminins réunis. Et pourtant, les pathologies gynécologiques comme l’endométriose ou le SOPK ne sont presque jamais intégrées dans les parcours de prévention cardio-vasculaire« , alerte la fondation (nouvelle fenêtre)

Prendre soin de sa santé cardiovasculaire

Des petits gestes et des habitudes peuvent être pris au quotidien pour améliorer la santé cardiovasculaire et réduire le risque de maladie. D’abord, côté alimentation, il est indispensable de consommer davantage d’aliments complets et éviter les aliments non transformés pour « contribuer à la résistance à l’insuline et à l’inflammation » : des fruits, des légumes, des protéines maigres, des céréales complètes et des huiles bonnes pour le cœur comme l’huile d’olive. Par ailleurs, il est important de soigner son sommeil. « Si vous souffrez du SOPK, vous présentez un risque accru d’apnée obstructive du sommeil (AOS), qui perturbe également le sommeil. Le lien entre le SOPK et l’apnée du sommeil est dû à des taux d’androgènes plus élevés, à une résistance à l’insuline et à un excès de poids« , indique l’Université d’UCLA. D’où l’importance d’avoir des habitudes saines en matière de sommeil. Enfin, l’activité physique et gérer le stress est primordial. Certes, les symptômes du SOPK peuvent être difficiles à gérer, « mais avec des changements de mode de vie et l’aide de votre médecin, vous pouvez vivre une vie plus saine et plus active malgré la pathologie ».

S.B. pour TF1 INFO

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