La vitamine E est un puissant antioxydant, qui a autant d’impact sur notre beauté que sur la bonne santé de notre corps.
Si l’homme ne fabrique pas de vitamine E, heureusement, de nombreux aliments en contiennent suffisamment pour garantir un apport sain.
Les carences sont rares, attention à ne pas abuser de la vitamine E ! Au-delà de 100 mg, cela peut entraîner des effets secondaires.

Dans la quête du bien-être et d’une santé durable, les vitamines jouent un rôle primordial. Si les vitamines A, C ou D sont souvent mises en avant, il en est une qui mérite tout autant notre attention : la vitamine E. Essentielle au bon fonctionnement de l’organisme, la vitamine E est bénéfique pour les systèmes cardiovasculaire et immunitaire, mais est également un atout beauté, notamment grâce à ses propriétés antioxydantes. D’où vient-elle ? Quel est son rôle ? Et comment s’assurer d’en absorber suffisamment ? On vous dit tout.

Qu’est-ce que la vitamine E ?

Comme les A, D et K, la vitamine E fait partie de la famille des dites « liposolubles », soit celles qui ont la capacité de se dissoudre dans les graisses. Afin d’être correctement absorbée par notre intestin et métabolisée, la vitamine E doit se trouver en présence d’autres lipides dans notre corps pour être transportée vers le foie et rejoindre les tissus cibles où elle est chargée d’agir. Bien que l’on parle communément de vitamine E, il s’agit en réalité d’un terme générique désignant huit formes différentes : quatre tocophérols (alpha, bêta, delta et gamma) et quatre tocotriénols (alpha, bêta, delta et gamma). L’une se détache cependant du lot : il s’agit de l’alpha-tocophérol, qui est la forme que l’on retrouve le plus facilement dans l’alimentation. Et ça tombe bien ! C’est également celle qui présente l’activité vitaminique la plus élevée.

Où trouver la vitamine E ?

La synthèse naturelle de la vitamine E s’effectue dans les algues, les plantes et certains champignons . Elle ne se fait pas chez l’animal et nous n’en produisons donc pas nous-mêmes. Heureusement, on la retrouve dans l’alimentation, principalement végétale donc, mais également dans quelques sources animales elles-mêmes consommatrices de végétaux. On retrouve ainsi de la vitamine E en grande quantité dans les céréales telles que le seigle, le blé ou l’avoine, dans les matières grasses végétales (notamment les huiles d’olive , de lin, de soja et de tournesol) et les margarines. Dans le cas des légumes, privilégiez plutôt ceux à feuilles vertes, car on y retrouve une teneur plus importante en vitamine E que dans les autres parties de la plante. Concernant les sources d’origine animale, la vitamine E est présente dans le lait, le fromage, l’œuf et la plupart des poissons.

La vitamine E : l’alliée essentielle pour lutter contre le vieillissement prématuré

La vitamine E est un puissant antioxydant qui aide à neutraliser les radicaux libres, ces molécules instables produites par la pollution, le stress ou l’exposition aux rayons UV qui endommagent les cellules et accélèrent le vieillissement. En plus de ses vertus protectrices, elle améliore la santé de la peau en favorisant son élasticité et sa souplesse, tout en aidant à réduire les inflammations. La vitamine E joue également un rôle crucial dans la protection des systèmes cardiovasculaire et nerveux . Elle aide à prévenir l’oxydation du cholestérol LDL (que l’on appelle plus communément « mauvais » cholestérol), réduisant ainsi le risque de maladies cardiaques. Une étude du Minneapolis VA Health Care System suggère que la vitamine E pourrait contribuer à protéger les cellules cérébrales, et ainsi prévenir le risque de maladies neurodégénératives comme Alzheimer.

Réguler son apport

Si les carences en vitamine E sont rares, il est important de maintenir un apport suffisant, notamment chez les personnes âgées ou les fumeurs, qui sont plus exposés aux radicaux libres. Si cela n’est pas votre cas, sachez que la carence chez l’adulte peut également être due à des troubles de l’absorption des lipides et n’apparaît qu’après plusieurs années d’absence d’apport. En revanche, attention à ne pas abuser des compléments, car un excès de vitamine E (allant de 400 à 800 mg/jour) peut entraîner des effets indésirables tels que des troubles digestifs ou des maux de tête. La limite supérieure de sécurité pour les adultes a ainsi été fixée à 100 mg pour toutes ses formes.


Zoe TEROUINARD pour TF1 INFO

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