Le célèbre musicien et compositeur est mort des suites d’une longue maladie à l’âge de 95 ans.
Il avait travaillé avec Edith Piaf sur une quarantaine de chansons, dont « Mon Dieu » ou « Les Flonflons du bal ».
« Ma mère m’a mis au monde, mais Edith Piaf m’a mis dans le monde », disait-il.
Il a composé l’un des titres les plus connus dans le monde. Le musicien Charles Dumont, compositeur du légendaire « Non, je ne regrette rien » d’Edith Piaf, est décédé dans la nuit de dimanche à lundi à Paris à l’âge de 95 ans, a annoncé sa compagne Florence à l’AFP. Ce chanteur-auteur-compositeur, qui avait également signé un tube pour Barbra Streisand , « I’ve Been Here », est mort des suites d’une longue maladie à son domicile.
La carrière de ce trompettiste de formation avait pris un virage majeur au tournant des années 60 quand il avait convaincu la star Edith Piaf d’interpréter l’une de ses compositions , après avoir essuyé plusieurs refus. « Non, je ne regrette rien » est, depuis, devenu un inoubliable standard de la Môme, connu dans le monde entier.
Il a également collaboré avec Dalida et Tino Rossi
« Ma mère m’a mis au monde, mais Edith Piaf m’a mis dans le monde », disait le chanteur et pianiste né à Cahors le 26 mars 1929. « Sans elle, je n’aurais jamais fait tout ce que j’ai fait, ni comme compositeur, ni comme chanteur », assurait-il lors d’un entretien à l’AFP en 2015. Pour Charles Dumont, cette rencontre marquera le début d’une collaboration fructueuse avec Piaf, qui donnera naissance à plus de trente morceaux, dont « Mon Dieu » ou « Les flonflons du bal » .
Tout au long de ses quelque soixante ans de carrière, Charles Dumont a également collaboré avec Dalida ou Tino Rossi. Il s’était reconverti en « crooner » à la fin des années 60, délaissant ses chansons contestataires. Il avait alors enchaîné les albums où l’amour se taillait la part du lion…
Le disque « Une femme » lui avait valu en 1973 le prix de l’académie Charles-Cros. Sa dernière apparition sur scène remonte à 2019 au théâtre de la Tour Eiffel. « Quand vous revenez devant un public, qui vient vous voir comme il venait il y a 20, 30 ou 40 ans et vous fait le même accueil, alors il vous redonne vos 20 ans », disait-il.