• Santé publique France alerte sur une « recrudescence » des cas d’arbovirus en France métropolitaine depuis le printemps.
  • 479 cas autochtones de chikungunya et 21 cas de dengue ont été comptabilisés.
  • Pour éviter la propagation de ces virus, il est recommandé de porter des vêtements couvrants ou encore d’utiliser des répulsifs cutanés.

La saison des moustiques n’est, malheureusement, pas terminée. Santé publique France alerte ce mercredi 17 septembre sur une « recrudescence » des cas de maladies transmises par ces insectes sur le territoire métropolitain. Depuis le printemps, 479 cas autochtones de chikungunya, un virus transmis par le moustique tigre, ont été comptabilisés dans l’Hexagone, dont certains dans des régions jusqu’ici épargnées. 

Aussi, l’institution a observé 21 cas autochtones de la dengue, un autre virus transmis par le même moustique. Troisième virus suivi de près par Santé publique France, celui de West Nile, transmis par le moustique Culex, le plus courant en France. 32 cas autochtones de ce virus ont été constatés, là aussi pour la première fois dans certaines régions, que sont l’Île-de-France et l’Auvergne-Rhône-Alpes.

Une « circulation accrue » dans de nombreuses régions

Ces arbovirus connaissent une « circulation accrue » dans les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur, Grand Est, Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val de Loire, Île-de-France, et Auvergne-Rhône-Alpes, précise Santé publique France. 

Pour éviter leur propagation, il est recommandé de porter des vêtements longs et couvrants, d’utiliser des répulsifs cutanés, d’installer des moustiquaires ou encore de vider les endroits où de l’eau stagne. Enfin, une attention « particulière » est demandée aux personnes qui voyagent aux Antilles et en Guyane, où les moustiques sont présents toute l’année, durant leur séjour et « jusqu’à trois semaines après leur retour ». 

En cas de symptômes après une piqûre de moustique, comme des douleurs articulaires ou musculaires, des maux de tête, une éruption cutanée, ou encore une conjonctivite, il est recommandé de consulter un médecin. 

Emilie ROUSSEY

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