Ravera-Scaramozzino – Lunatti, l’inattendu couple de l’été de l’aviron français

Elodie Ravera-Scaramozzino et Emma Lunatti se sont qualifiées pour la finale du deux de couple des Jeux olympiques en aviron, mardi à Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne). Jeudi, les Française vont tenter de décrocher la première médaille de la délégation française après moins de deux mois à ramer ensemble. Un cas unique ? « Je ne suis pas l’encyclopédie de l’aviron, avoue leur entraîneur, Camille Ribes. Je ne sais pas si c’est rare, mais ce qui est rare est précieux et faisons en sort que ça reste précieux. »

Pour former un couple, il faut souvent en casser un autre en aviron. Ainsi, Emma Lunatti a pris la place de Margaux Bailleul qui avait pourtant qualifié la coque l’an dernier avec Ravera-Scaramozzino lors des mondiaux (6e). Mais un mauvais résultat lors de la prestigieuse Coupe du monde à Lucerne a amené a l’encadrement de l’équipe de France à effectuer un essai avec Elodie Ravera-Scaramozzino à la place de Margaux Bailleul. Un essai concluant avec une troisième place de leur première course à Poznan, toujours en Coupe du monde, pour celles qui se fréquentent depuis huit ans en équipe de France.

« On coche les cases les unes après les autre. D’abord, la série, la demi-finale et maintenant la finale, explique Emma Lunatti. Si on nous avait dit cet hiver qu’on allait ramer ensemble dans une finale aux Jeux, on serait parti en courant pour signer le contrat. On est déjà fière, mais nos Jeux olympiques ne sont pas terminés ». Si la Nouvelle-Zélande semble un ton au-dessus, les cinq autres finalistes peuvent prétendre à une médaille. « Jusqu’il y a dix minutes de cela, je n’avais jamais parlé de résultats avec les filles », confie Camille Ribes qui refuse de prononcer le mot de podium mais le suggère fortement. Pour le nouveau couple, l’appétit vient en mangeant.

Alexandre Pedro

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