L’ancien ministre de l’intérieur Claude Guéant a été relaxé, mercredi 2 octobre, par la cour d’appel de Versailles dans une affaire où il lui était reproché d’avoir sciemment minoré ses comptes de campagne lorsqu’il était candidat à la députation dans les Hauts-de-Seine en 2012 et d’avoir ainsi obtenu un remboursement de plus de 30 000 euros.

M. Guéant, 79 ans, avait été condamné à six mois d’emprisonnement ferme aménagés sous la forme d’une détention à domicile sous surveillance électronique.

Une amende de 30 000 euros

L’ancien ministre avait également été condamné à une interdiction d’exercer toute profession commerciale ou industrielle pendant une durée de cinq ans. Il devait en outre verser 30 529 euros « au titre du remboursement indu de ses frais de campagne » à l’agent judiciaire de l’Etat, partie civile.

M. Guéant avait été condamné en appel en janvier 2017 pour complicité de détournement de fonds publics et recel dans une autre affaire : celle des primes en liquide du ministère de l’intérieur. Il avait été condamné à deux ans d’emprisonnement, dont un an avec sursis probatoire, et à 75 000 euros d’amende. Incarcéré le 13 décembre 2021, il s’était vu accorder une libération conditionnelle et avait quitté la prison de la Santé, à Paris, le 9 février 2022.

Le Monde avec AFP

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