Le président chinois, Xi Jinping, intervient par visioconférence lors de l’événement de haut-niveau sur le climat au siège de l’ONU à New York, le 24 septembre 2025.

La Chine installe à un rythme effréné panneaux solaires et éoliennes, barrages et centrales nucléaires, mais elle continue de construire des centrales au charbon, qui fournissent encore la majeure partie de son électricité. Son industrie est désormais à la pointe en matière d’énergies renouvelables, sa population se convertit aux véhicules électriques bien plus rapidement que celle des pays occidentaux, mais le pays, premier émetteur de CO2 de la planète, a été responsable de 80 % de la hausse des émissions de gaz à effet de serre lors de la décennie écoulée. C’est pourquoi les signaux que le géant asiatique envoie en matière de transition énergétique sont scrutés avec une telle attention.

L’attention était donc forte à l’approche de la présentation de ses plans de réduction d’émissions d’ici à 2035, un rendez-vous prévu par l’accord de Paris. Si le premier ministre chinois, Li Qiang, a bien fait le déplacement à New York la semaine du 22 septembre pour l’Assemblée générale des Nations unies, c’est le président, Xi Jinping, qui est apparu dans une vidéo, une manière de souligner l’importance que revêt la question climatique aux yeux du pouvoir chinois, en opposition au déni climatosceptique de Donald Trump. « Notre détermination doit être inébranlable. La transition verte et bas carbone est la tendance de notre temps. Même si certains pays vont contre ce courant, la communauté internationale doit persévérer dans la bonne direction, rester déterminée et continuer d’agir sans réduire l’effort », a déclaré M. Xi.

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