
Le tribunal administratif de Paris a rejeté, mercredi 12 novembre, les recours en référé-liberté formés contre la décision de l’administrateur du Collège de France d’interdire la tenue du colloque scientifique intitulé « La Palestine et l’Europe : poids du passé et dynamiques contemporaines ». Le juge des référés considère que, dans la mesure où les organisateurs de l’événement ont réussi à le maintenir aux mêmes dates, les jeudi 13 et vendredi 14 novembre, avec une retransmission en direct des débats par visioconférence, « il n’est pas porté une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté d’expression, à la liberté de se réunir et à la liberté académique, de nature à justifier l’intervention du juge des référés dans un délai de quarante-huit heures ».
Le juge reconnaît cependant que le colloque se déroulera dans des conditions « très sensiblement dégradées, au regard notamment de la taille de la salle, par rapport à celles initialement prévues » : celui-ci se tiendra au siège du Centre arabe de recherches et d’études politiques de Paris (Carep), qui ne permet d’accueillir que 35 personnes alors que l’amphithéâtre du Collège de France compte 460 places.
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