Le don de sang permet de soigner de nombreuses maladies, dont des cancers, comme la leucémie, les lymphomes, ou encore les myélomes.
Cependant, il est important d’assurer la sécurité du donneur.
C’est pourquoi le nombre de dons de sang annuel est limité en fonction des bénévoles

Pour aider les personnes souffrant d’une hémorragie, d’un cancer du sang, ou d’autres pathologies, de nombreux professionnels de santé recommandent de faire des dons de sang. Pour rappel, tous les individus âgés de 18 à 70 ans et faisant plus de 50 kg peuvent faire don de leur sang de manière bénévole et anonyme. Il suffit de passer un entretien médical avec un médecin ou un infirmier, permettant de garantir la sécurité du donneur et des receveurs qui bénéficieront des produits sanguins. Une fois l’entretien terminé, les bénévoles n’ont plus qu’à s’allonger pendant une dizaine de minutes afin que leur sang soit prélevé grâce à une perfusion. Le volume prélevé est d’ailleurs différent, en fonction de la taille et du poids des personnes, puisqu’il peut varier entre 420 et 480 ml. Mais si cette action semble simple, elle est en réalité très contrôlée et comporte même certaines limites.

Combien de fois peut-on donner son sang en un an ?

Malheureusement, il n’est pas possible de donner son sang autant de fois qu’on le souhaite. Comme le rapporte l’Établissement français du sang (nouvelle fenêtre)sur son site web, les donneurs doivent respecter « un délai minimum de huit semaines entre deux dons ». En faisant un rapide calcul, on comprend donc que les bénévoles peuvent le faire six fois dans l’année. Eh bien, ce n’est pas vraiment le cas pour tout le monde. En effet, si les hommes peuvent réaliser six dons de sang à l’année, les femmes sont limitées à quatre. « Les règles qui encadrent le don de sang sont définies par une directive européenne. Ainsi, les critères de sélection des donneurs sont communs à tous les États membres de l’Union et peuvent évoluer en fonction des avancées scientifiques », assure l’Établissement français du sang.

Don du sang : quelles sont les contre-indications les plus courantes

Si les donneurs sont limités à une certaine fréquence, ils doivent prendre en compte d’autres critères. Selon les experts, il existe plusieurs contre-indications très courantes qui concernent la santé, les voyages, les pratiques personnelles et sexuelles des bénévoles . Les donneurs qui ont eu un traitement antibiotique, une infection, une fièvre de plus de 38°C, qui ont été en contact avec une personne atteinte d’une maladie contagieuse, qui ont des antécédents de paludisme, qui ont été vaccinés au cours des quatre dernières semaines ou qui ont subi une intervention chirurgicale lors des quatre derniers mois ne peuvent pas donner leur sang. Les individus qui ont un tatouage trop récent, qui sont récemment partis dans certaines régions du monde comme l’Amérique latine, le Proche et le Moyen-Orient ou qui ont eu des relations sexuelles avec plusieurs partenaires différents au cours des quatre derniers mois ne sont pas éligibles non plus pendant une certaine durée.


Tanguy JAILLANT pour TF1 INFO

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