Les plats frais préparés en supermarché connaissent un succès grandissant ces dernières années.
Des recettes préparées sur place avec des ingrédients frais pour un repas « comme au restaurant ».
Avec des prix compris entre 4 et 14 euros.
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Le WE
Lasagnes, gnocchis, risotto… Chaque jour, ce supermarché du nord de la France propose plus de 60 recettes fraîchement cuisinées dans ses rayons. Une tendance qui a le vent en poupe : les plats cuisinés dans les grandes surfaces connaissent un succès grandissant. Il faut dire que la solution est un bon compromis : entre 4 et 14 euros pour un plat complet. « Je ne vais pas souvent au restaurant, mais j’aime bien prendre un bon plat le vendredi », témoigne une consommatrice dans le reportage en tête de cet article.
Si les plats coûtent un peu plus cher que les surgelés, c’est parce que ceux-ci sont préparés avec des produits frais. Julien Caron est second de cuisine, il fait son marché dans les rayons de la grande surface pour laquelle il travaille et cuisine sur place les produits avec son équipe. « C’est comme dans un restaurant, on prend un produit frais qu’on travaille. Et c’est l’essence du travail de cuisinier, tout simplement », détaille-t-il.
Quotidiennement, plus de 300 assiettes sortent de la cuisine de Julien entre 5 heures du matin et 17 heures. Et en trois ans, les spécialités se sont diversifiées. « On a commencé à lancer maintenant des formats kilos plutôt familiaux pour les familles qui souhaitent gagner du temps aussi », explique Nicolas Schneider, directeur d’un hypermarché Auchan. Une formule gagnante qui séduit aussi les salariés en manque de temps pour déjeuner.
C’est le cas de Laurent, ancien adepte du sandwich. Avec ses collègues, il profite de ces repas fait maison à 16 euros. Au menu ce jour-là : riz et aubergine. « Souvent, on a tendance à mettre beaucoup d’épices pour masquer un petit peu le goût originel. Et puis là, finalement, ça se mange bien », se réjouit-il. Le succès est tel que dans certaines enseignes, le chiffre d’affaires du rayon a progressé de 8% en cinq ans. Des plats frais captent aujourd’hui 13% des acheteurs et leur part ne cesse de progresser au détriment du surgelé dont la consommation est en baisse.
