C’était la première assemblée des gouverneurs à la Maison Blanche depuis le retour de Donald Trump au pouvoir. Une réunion a priori ordinaire qui, selon le protocole observé depuis des décennies, devait permettre aux 55 gouverneurs des Etats et territoires américains d’avoir une discussion cordiale, à huis clos, avec le président, après une brève allocution de celui-ci devant la presse. Mais évidemment, rien de ce qui concerne Donald Trump ne saurait se dérouler « normalement ». Et ce 21 février, le petit train des habitudes dérailla.
Electrisé par les micros et les caméras qui s’offraient à lui, le président a bousculé le programme de l’événement pour se lancer dans l’un de ces discours fleuves dont il est coutumier, une logorrhée furieuse, enchaînant les sujets, multipliant les diatribes, sans cohérence aucune, si ce n’est la volonté de se présenter comme le « boss », celui à qui rien ni personne ne résiste et qui concentre tous les pouvoirs.
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