C’est désormais officiel. Après un premier sursis accordé dès le premier jour du mandat de Donald Trump, le 20 janvier, puis un deuxième, en avril, les utilisateurs américains vont pouvoir continuer à utiliser TikTok pendant au moins quatre-vingt-dix jours, à compter du 19 juin.

Le 17 juin, la porte-parole du président américain a annoncé qu’il allait accorder un troisième sursis au réseau social chinois détenu par ByteDance, dans l’espoir d’une cession qui n’arrive toujours pas. Donald Trump « ne veut pas voir TikTok disparaître », a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt.

Le dernier épisode d’un feuilleton qui a commencé en 2020 et qui a, depuis, connu de multiples rebondissements.

Au commencement, les accusations de Trump contre TikTok, soupçonné d’être utilisé par les renseignements chinois

Le bras de fer entre le réseau social chinois et l’administration américaine remonte au premier passage de Donald Trump à la Maison Blanche. En juillet 2020, après des menaces de membres de son administration, Donald Trump fait part de son intention d’interdire le réseau social, accusé d’être utilisé par les services de renseignement chinois. Dans les jours qui suivent, il signe deux décrets. Le premier bloque, de facto, TikTok sur le sol américain sous quarante-cinq jours, pour des raisons liées à la sécurité nationale. Le deuxième exige sa vente sous quatre-vingt-dix jours, faute de quoi TikTok sera interdit.

Le premier décret, rapidement attaqué, est bloqué par plusieurs juges. Et si un accord semble se dessiner pour une potentielle cession de TikTok, il n’aboutira finalement jamais. Battu en novembre par Joe Biden, Donald Trump quitte la Maison Blanche en janvier 2021.

De la reprise du dossier par Joe Biden au vote d’une loi

En juin 2021, quelques mois après son arrivée à la Maison Blanche, Joe Biden décide d’annuler le premier décret présidentiel de Donald Trump. Mais le nouveau président américain demande aussi à son administration de lancer une vaste enquête sur les risques posés par les applications détenues par certaines puissances étrangères.

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