Certains chiens ressemblent à s’y méprendre à des loups.
Pourtant, certains traits physiques et comportementaux sont bien différents entre ces deux espèces.
Dans tous les cas, mieux vaut rester prudent.

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Animaux de compagnie

L’expression « entre chien et loup » désigne ce moment où, à l’aube et au crépuscule, la faible luminosité nous empêche de distinguer le loup du chien dit « lupoïde ». Les deux espèces, canis lupus et canis familiaris, se confondent en raison de leurs fortes similitudes physiques. Pourtant, en y regardant de plus près, il est possible de les distinguer.

Quelles sont les différences physiques entre le chien et le loup ?

Bien sûr, vous ferez donc aisément la différence entre un loup et de nombreuses races de chiens, certaines étant physiquement très éloignées, comme le Chihuahua, le Doberman ou le Saint-Bernard. Pour d’autres, tels que le chien-loup tchèque et le Saarloos, issus de croisement entre les deux espèces, les différences sont plus subtiles. C’est aussi le cas chez le Tamaskan et l’Inuit du Nord. Pour la petite anecdote, ce dernier a d’ailleurs incarné le loup géant des terres de Winterfell dans la saga Game of Thrones portée à l’écran, rapporte Le Chasseur Français. Le Husky, le Berger Allemand et le Malinois (Berger Belge) peuvent également prêter à confusion en fonction du contexte visuel. Selon le schéma de l’Office National de la Biodiversité (ONB), cinq critères physiques permettent de démarquer le loup du chien-loup. Le pelage d’abord. Celui du loup est généralement nuancé du gris au roux, avec un dégradé du dos sombre au ventre clair, alors que celui du chien est plus homogène, avec une « virgule blanche en arrière des membres antérieurs ». Le masque labial du loup est bien marqué jusqu’à la base du cou. Sur le chien, il est plus étendu. Les pattes avant du loup portent un liseré noir vertical, absent chez son cousin domestique. Les oreilles du chien sont longues et pointues, tandis que celles du loup sont plus courtes et un peu arrondies. Enfin, la queue du loup est plus courte et ne descend jamais en dessous du tarse, contrairement à celle de son parent génétique.

Des différences comportementales entre le loup et le chien

Au-delà des traits physiques, des différences de comportement aident à différencier canis lupus et canis familiaris. En effet, les chiens et les loups d’aujourd’hui ont tous un ancêtre commun très ancien, préhistorique, mais ils ont évolué de manière très différente. L’un est resté totalement sauvage et vit en meute familiale structurée quand l’autre a été domestiqué et est devenu le « meilleur ami de l’homme ». Ainsi, si vous apercevez un loup, il est improbable que ce dernier s’approche pour recevoir une caresse ou même vous renifler. Au contraire, il s’enfuit. Néanmoins, il reste un animal sauvage et un superprédateur. Mieux vaut donc le laisser partir et ne pas le provoquer. Autre différence notable rapportée par L’Est-Éclair : « le loup marche pattes dans pattes, dans la neige, il est donc facile de suivre sa trace et trouver des éléments plus probants (poils, urine, crottes) », observe Thierry Migout, directeur de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) de l’Aube (10). Quant au hurlement du loup, lugubre et terrifiant, certaines races de chiens en sont aussi capables, comme le Husky, le chien du Groenland, le chien-loup tchécoslovaque, ou même le Bouvier australien issu d’un croisement avec le dingo.

Coline GRASSET pour TF1 INFO

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