La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, face au président américain Donald Trump, à la Maison Blanche, à Washington, le 18 août 2025.

C’est peu de dire que la Commission a eu l’amende honteuse. L’annonce, vendredi 5 septembre, en fin d’après midi, que l’exécutif communautaire condamne Google à payer 2,95 milliards d’euros pour abus de position dominante dans le secteur de la publicité en ligne s’est faite par simple communiqué de presse. « Google doit maintenant proposer une solution sérieuse pour résoudre ses conflits d’intérêts, et s’il ne le fait pas, nous n’hésiterons pas à imposer des mesures correctives sévères », commente, dans le communiqué, la vice-présidente de la Commission européenne, Teresa Ribera, en charge de la concurrence.

Cette fermeté a mis du temps à se dessiner. La sanction devait être annoncée le 1er septembre mais Maros Sefcovic, le commissaire en charge du commerce, avait plaidé, avec succès, auprès d’Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, et de son chef de cabinet, Björn Seibert, pour qu’il n’en soit rien. Il craignait en effet que l’affaire ne fâche Washington et interfère dans la mise en œuvre de l’accord commercial, conclu le 27 juillet entre les Etats-Unis et la Commission.

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