Le président de groupe des députés PS, Boris Vallaud, le président des sénateurs socialistes, Patrick Kanner, le premier secrétaire du parti, Olivier Faure, et la première secrétaire nationale déléguée, Johanna Rolland, arrivent devant Matignon pour rencontrer le premier ministre, à Paris, le 17 septembre 2025.

Cette fois-ci, il a préféré se faire porter pâle. Invité aux Rencontres de la gauche à Bram (Aude) par la présidente socialiste de la région Occitanie, Carole Delga, samedi 27 septembre, le député socialiste de l’Eure Philippe Brun a préféré décliner l’invitation à la dernière minute. Le parlementaire a décidé de ne plus trop s’absenter de sa circonscription depuis la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon. « Je prépare la dissolution », assume-t-il.

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Le président de groupe des députés du Parti socialiste (PS), Boris Vallaud, n’aura, lui, passé que quelques heures à Bram. Un aller-retour entre l’Aude et sa circonscription des Landes, où une réunion avec des chasseurs l’attendait. La dissolution de l’Assemblée, il ne la souhaite pas, mais il s’y prépare, comme une très grande majorité des 68 députés du groupe socialiste contactés par Le Monde. La plupart d’entre eux ont demandé à leurs équipes de se mettre en ordre de bataille, rafraîchissant les affiches de la campagne de 2024 ou contactant les imprimeurs.

La dissolution, inéluctable ? L’entretien du premier ministre, Sébastien Lecornu, au Parisien, le 26 septembre, où celui-ci ferme la porte aux différentes demandes du PS et des syndicats, dont la taxe Zucman sur les grandes fortunes et la suspension de la réforme des retraites, a convaincu les députés PS du risque grandissant d’un tel scénario. « Si nous allons à la dissolution, ce sera de la responsabilité du gouvernement. Leur refus de changer de politique aura provoqué la censure et éventuellement la dissolution, que nous n’appelons pas de nos vœux », insiste M. Vallaud.

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