Les parents doivent parler de la guerre à leurs enfants.
Les plus jeunes sont exposés à cette actualité internationale anxiogène.
Dans les cours de récréation, les informations circulent, mais ne sont pas toujours comprises.

Ukraine, Gaza, Soudan… Les conflits sont nombreux à travers le globe. Les enfants ne sont pas épargnés par les informations sur le sujet. Ils y sont forcément exposés, à un moment ou à un autre, à un endroit ou à un autre. C’est pourquoi les parents doivent aborder la question avec eux. Les psychologues estiment qu’entre 7 et 11 ans, les enfants sont trop grands pour passer à côté de ces informations, mais qu’ils sont trop petits pour les comprendre. À partir du CP, voire du CE1, il faut donc en discuter avec eux, conseille la psychopédagogue Brigitte Prot. Selon elle, l’inverse serait plutôt contre-productif.

Pour entamer la discussion, il faut partir de la parole des enfants, de leurs questions. Par exemple, il est utile de demander s’ils ont entendu parler de la guerre et ce qu’ils ont retenu. Évidemment, si l’enfant ne veut pas en parler, il ne faut pas l’obliger, le brusquer. En revanche, il est impératif de lui faire comprendre que ses parents sont la principale source d’informations et que s’il a des interrogations plus tard, il doit se sentir libre de venir en parler avec eux. 

S’il accepte de parler de la guerre, il faut aborder la question avec des mots simples, des mots concrets, sans tomber dans une approche manichéenne. Par ailleurs, il ne faut pas oublier de rassurer les enfants. C’est très important de leur expliquer que des solutions existent. Enfin, « ce dont les enfants ont le plus besoin, c’est qu’on les encourage à continuer à jouer pendant que les adultes s’occupent des problèmes des adultes », explique la psychologue Nadège Larcher.

Retrouvez l’intégralité de la chronique sur la guerre expliquée aux enfants dans la vidéo en tête de cet article.


Pierre FOUGERES

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