• Après une série noire d’échecs, la mégafusée Starship d’Elon Musk redécolle dans la nuit de dimanche à lundi.
  • Le lancement, prévu à partir d’1h30 en France, est retransmis en direct par SpaceX.

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La Lune avant Mars : la conquête spatiale redécolle

Dixième décollage prévu ce dimanche 24 août pour Starship, la plus grande fusée de l’histoire. L’appareil, développé par l’entreprise américaine SpaceX, propriété d’Elon Musk, doit s’envoler à 18h30 de la base de Boca Chica, située sur la côte du golfe du Mexique, dans l’État du Texas. Un nouveau tournant pour la mégafusée, après une série d’échecs. Un lancement à suivre en direct sur le site internet et le compte X de SpaceX à partir de 1h30, lundi matin, heure de Paris.

Quatre fusées Starship ont déjà explosé cette année

Ce nouveau vol doit permettre de mener une série d’expériences sur l’étage supérieur de la fusée, le vaisseau, après de multiples déconvenues techniques subies par SpaceX lors des trois essais cette année. Les deux premiers ont été marqués par l’explosion spectaculaire de l’étage supérieur de la fusée en début de vol, provoquant des pluies de débris au-dessus des Caraïbes. Fin mai, le vaisseau de Starship avait fini par exploser dans l’espace avant sa fin de mission programmée, à cause d’une fuite de carburant.

Une succession d’échecs, à laquelle s’est ajoutée en juin une explosion lors d’un test au sol, qui a nourri les doutes alors qu’Elon Musk continue de tabler sur des premiers lancements vers Mars dès 2026. Cette mission est donc « soumise à une forte pression » car, malgré les nombreux tests, la fusée ne « s’est pas révélée fiable », a indiqué à l’AFP Dallas Kasaboski du cabinet de conseil Analysys Mason. Selon lui, « les succès n’ont pas surpassé les échecs ».

Avec cette mégafusée, Elon Musk, la personne la plus riche du monde, entend mener à bien son projet fou de coloniser Mars. Une version modifiée doit également servir au programme Artémis de la Nasa, qui prévoit le retour des Américains sur la Lune, avec pour objectif d’y maintenir cette fois une présence durable. 

Victor GAUTIER avec AFP

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