
« C’est une avancée historique », salue Brigitte Gothière, la cofondatrice de l’association de défense des animaux d’élevage L214. Le leader de la volaille française, le groupe LDC, s’est engagé, dans un communiqué publié jeudi 17 juillet, à respecter pour l’ensemble des gammes de ses marques phares, Le Gaulois et Maître CoQ, les critères du « European Chicken Commitment » (ECC) d’ici à 2028. Ce socle de normes minimales d’élevage et d’abattage des poulets, établi en 2017 par une trentaine d’associations de protection animale européennes en lien avec des scientifiques, vise à faire progresser les standards des élevages conventionnels de poulets, ceux élevés en bâtiments fermés.
Concrètement, avec l’ECC, le recours à des souches génétiques de poulets à croissance rapide, comme la très répandue Ross 308, reconnues comme sources de pathologies et de malformations pour les oiseaux, est banni ; les densités autorisées dans les élevages sont abaissées de 42 kilogrammes par mètres carré (kg/m2) permis par la réglementation européenne (soit environ 20 poulets) à 30 kg/m2 (une quinzaine de volatiles) ; et l’abattage doit être moins douloureux, la pratique de l’accrochage par les pattes étant interdite avant la perte de conscience de l’animal. En outre, l’ECC stipule que les volailles ont un accès garanti à la lumière naturelle et à des perchoirs, les cages et les systèmes à étages sont proscrits. Le respect de ces mesures fait l’objet d’une inspection chaque année.
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