
L’Irlandais Conor McGregor, vedette de MMA, a été suspendu dix-huit mois pour avoir manqué trois contrôles antidopage en 2024. Le sportif, qui, à 37 ans, n’a plus combattu depuis 2021, a accepté la sanction, a annoncé, mardi 7 octobre, l’agence antidopage des sports de combat (CSAD pour Combat Sports Anti-Doping), qui gère le programme antidopage de la puissante ligue UFC dirigée par Dana White.
La CSAD, qui note que McGregor a « coopéré » avec l’enquête, qu’il « revenait d’une blessure » à cette période et « ne se préparait pas pour un combat », a décidé de réduire la sanction de vingt-quatre mois à dix-huit mois, antidatée à septembre 2024, mois de son dernier test manqué (13 juin, 19 et 20 septembre 2024).
L’Irlandais pourrait ainsi combattre à partir du 20 mars 2026, de quoi le laisser libre pour intégrer la soirée de combat du 14 juin, prévue à la Maison Blanche pour le 80e anniversaire du président Donald Trump. McGregor a plusieurs fois dit son envie d’y combattre. Dana White, un proche du dirigeant républicain, a pour l’instant dit n’avoir commencé aucune négociation avec des combattants pour cet évènement.
Condamné pour viol
Immense star du MMA aux multiples ceintures de champion, Conor McGregor, surnommé « The Notorious » n’est plus apparu dans l’octogone depuis une défaite contre Dustin Poirier, en juillet 2021.
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Cette figure de proue du mouvement antimigrants en Irlande a retiré en septembre sa candidature pour l’élection présidentielle de son pays prévue fin octobre. Il a été condamné en novembre 2024 au civil dans une affaire de viol, et a perdu son appel fin juillet. Il a aussi été attaqué devant la justice civile fédérale américaine par une femme l’accusant de l’avoir agressée sexuellement à Miami, en Floride, en juin 2023.