Sur le stand de la campagne d’information lancée par l’Agence de biomédecine, près de la gare de Tours, le 1ᵉʳ octobre 2025.

« Vous avez déjà entendu parler du don de gamètes ? » Sur le boulevard Heurteloup, dans un quartier animé de Tours, près de la gare, Fabrice Guerif, 57 ans, chef du service médecine et biologie de la reproduction du centre hospitalier régional universitaire (CHRU) de la ville d’Indre-et-Loire, a troqué sa blouse blanche contre un tee-shirt violet barré du hashtag #FaitesDesParents. Les passants défilent, s’arrêtent parfois, attirés par les couleurs vives du stand.

Ce 1er octobre, avec une quinzaine de bénévoles, pour la plupart des professionnels de santé, le praticien hospitalier sensibilise les passants aux dons d’ovocytes et de spermatozoïdes (gamètes femelles et mâles) dans le cadre d’une campagne lancée par l’Agence de biomédecine le 17 septembre.

Pendant un mois, un bus sillonne la France et fait escale dans dix villes dotées d’un centre d’étude et de conservation des œufs et du sperme humain (Cecos) pour informer du besoin urgent de dons de gamètes. L’objectif est d’augmenter d’ici à la fin de l’année le nombre de candidats aux dons, explique Fabrice Guerif. La première édition de la campagne, en 2024, avait permis de doubler les inscriptions.

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