Question à un expert

Oui, durant la retraite progressive, l’assuré continue de cotiser pour sa retraite. Ce dispositif, qui permet de réduire son temps de travail en fin de carrière tout en percevant une fraction de sa pension de retraite, repose sur un double mécanisme.

D’une part, l’assuré reçoit une partie de sa pension en fonction de la réduction de son temps de travail – si le taux d’activité est de 60 %, alors la retraite versée sera de 40 %. D’autre part, il poursuit une activité professionnelle à temps partiel, laquelle reste soumise aux cotisations sociales habituelles, y compris celles consacrées à la retraite.

Cela signifie que les revenus issus de l’activité à temps partiel génèrent de nouveaux droits à la retraite, exactement comme pendant une période de travail classique. Ces droits supplémentaires s’ajouteront lors de la liquidation définitive de la retraite.

Lire l’enquête (2025) | Article réservé à nos abonnés Epargne-retraite : le PER prend ses marques

Toutefois, il faut avoir à l’esprit que les cotisations sont calculées sur la base du salaire réellement perçu, c’est-à-dire proportionnel au temps de travail effectif. Si l’assuré avait conservé un temps plein, les cotisations auraient été plus élevées et auraient permis de valider davantage de droits. Ce choix peut donc avoir un impact sur le montant final de la retraite.

Néanmoins, il est possible, sous réserve d’un accord avec l’employeur, de prévoir une cotisation sur la base d’un temps plein, même en travaillant à temps partiel. Dans ce cas-là, la retraite progressive ne provoquera aucun changement sur le montant final de la pension de retraite.

Réutiliser ce contenu
Share.
Exit mobile version