Le rappeur MHD était jugé en appel ce vendredi pour le meurtre d’un jeune homme dans le cadre d’un règlement de comptes en 2018.
Comme en première instance, il écope de 12 ans de prison.

Une peine similaire à celle prononcée en première instance. Le rappeur MHD a été condamné ce vendredi 28 février en appel à 12 ans d’emprisonnement pour le meurtre d’un jeune homme dans le cadre d’un règlement de comptes entre cités parisiennes rivales. Un de ses co-accusés a également écopé d’une peine de 12 ans d’emprisonnement, un autre de 10 ans, et un dernier a été acquitté par la cour d’assises du Val-de-Marne.

Je n’ai pas participé à ces faits

MHD devant la Cour d’appel

À la lecture du verdict, MHD a vacillé, sous le choc, et des pleurs se sont doucement élevés des bancs pleins à craquer de la salle d’audience, jusqu’alors silencieux. Après de brèves étreintes avec ses proches, MHD, de son vrai nom Mohamed Sylla, a quitté la salle menotté. Lui et deux autres accusés comparaissaient libres à ce procès en appel, entamé le 18 février. Cette condamnation de MHD est identique à celle prononcée en première instance par la cour d’appel de Paris, en septembre 2023. 

Jeudi, l’accusation avait requis « entre douze et quinze » ans de réclusion criminelle contre l’artiste, dont l’avocat avait plaidé l’acquittement. « Tout ce que j’ai à dire, c’est que je n’ai pas participé à ces faits », avait déclaré vendredi matin à la barre MHD, se décrivant comme « la cible parfaite » et clamant une dernière fois son innocence. Les condamnés ont dix jours pour se pourvoir en cassation.

MHD et ses coaccusés devaient répondre d’un homicide volontaire survenu dans la nuit du 5 au 6 juillet 2018. Loïc K., 23 ans, provenant de la cité de la Grange aux Belles dans le nord-est de Paris, a été percuté dans le 10ᵉ arrondissement par une Mercedes, passé à tabac et lacéré de coups de couteaux par un groupe d’une dizaine d’individus d’une cité rivale, les Chaufourniers, aussi appelée la « cité rouge ». La victime est décédée quelques dizaines de minutes après le départ de ses agresseurs.


I.N avec AFP

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