Plaquage sur l’Anglaise Sarah Bern, lors du match France-Angleterre du Tournoi des six nations, à Twickenham (Angleterre), le 26 avril 2025.

Au Mondial de rugby, le XV de France féminin semble avoir pris deux habitudes. La première est plutôt bonne : atteindre les demi-finales, comme cela a été le cas lors de huit des neuf éditions du tournoi. La seconde, en revanche, est nettement moins glorieuse : les Bleues ont systématiquement perdu à ce stade. A l’heure d’entrer en lice dans la Coupe du monde 2025, samedi 23 août contre l’Italie, à Exeter (Angleterre) – coup d’envoi à 21 h 15 (heure de Paris) –, elles sont décidées à inverser la tendance.

« On met tout en œuvre pour aller au bout de la compétition », déclare l’ancienne capitaine Gaëlle Mignot, devenue cosélectionneuse aux côtés de David Ortiz, à la fin de 2022. Ses mots ressemblent à ceux de la plupart de ses prédécesseurs à la tête du groupe. Car la France est l’une des meilleures nations de la planète (actuellement 4e au classement de la Fédération internationale, World Rugby) et fait figure de prétendante crédible au sacre depuis des années.

Lors de l’édition 2022, en Nouvelle-Zélande (décalée d’un an à cause de la pandémie de Covid-19), les Bleues s’étaient inclinées aux portes de la finale, pour un point (24-25), face aux locales et futures championnes. Et si elles étaient parvenues à rebondir pour obtenir la troisième place, leur aventure aux antipodes du monde n’en avait pas moins été douloureuse. « Il y avait une scission entre les joueuses et Thomas Darracq, le sélectionneur. Il avait fini par prendre du recul au fil de la compétition », se remémore Marjorie Mayans, qui disputait alors son dernier tournoi international.

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