Un Boeing de Jeju Air s’est écrasé le 29 décembre 2024 en Corée du Sud, tuant 179 des 181 personnes présentes à bord de l’avion.
Retrouvées, les deux boîtes noires n’ont pas enregistré les quatre dernières minutes avant le crash, révèlent ce samedi les autorités sud-coréennes.

Cela ne va pas franchement aider l’enquête. Les deux boîtes noires du Boeing de Jeju Air qui s’est écrasé le 29 décembre à Muan, en Corée du Sud, ont cessé d’enregistrer quatre minutes avant l’accident qui a tué 179 des 181 passagers, a annoncé ce samedi 11 janvier le ministère sud-coréen des Transports.

Vers une enquête sur la cause des pertes de données

« L’analyse a révélé que l’enregistreur vocal du cockpit et l’enregistreur des données de vol n’enregistraient pas durant les quatre minutes précédant la collision de l’avion » avec le mur qui se trouvait en bout de piste et a fait s’enflammer l’appareil, a-t-il indiqué dans un communiqué. Ce Boeing 737-800 de la compagnie low cost sud-coréenne Jeju Air, en provenance de Bangkok, avait atterri sur le ventre à l’aéroport de Muan, quelques secondes avant de se fracasser contre un localisateur, un outil d’aide à la navigation installé sur une butte renforcée au béton.

Au total, 179 passagers sont morts, seuls une hôtesse et un steward ayant survécu à cette catastrophe, la pire survenue en Corée du Sud. Les autorités ont prévu « d’enquêter sur la cause de la perte de données », précise le communiqué. Les investigations conjointes entre experts sud-coréens et américains, dont de Boeing, ont été lancées après le drame.

Les pistes évoquées jusque-là pour expliquer l’accident meurtrier du vol Jeju Air 2216 sont une collision avec des oiseaux, un dysfonctionnement du train d’atterrissage et la présence de cet obstacle percuté par l’avion. Le pilote avait envoyé un message d’alerte concernant un choc avec des oiseaux avant d’annuler sa première tentative d’atterrissage. À son deuxième essai, le train n’était pas sorti.


I.N avec AFP

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