- Crème, huile, brume… il est parfois difficile de s’y retrouver entre plusieurs types de protection solaire.
- TF1info a appelé une dermatologue pour en savoir plus sur l’efficacité de ces différentes formules.
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N’oubliez pas votre protection solaire avant de sortir. Chaque année, les dermatologues appellent à la vigilance pour l’été. « Griller au soleil, c’est 80 000 cancers de la peau et 2 000 décès par an. On n’est pas des saucisses »
, rappelait encore en juin La Ligue contre le cancer, alors que 8 cancers de la peau sur 10 sont causés par les rayons ultraviolets.
« 74% des Français déclarent ne pas se protéger systématiquement du soleil dans le cadre de leurs activités de loisirs ou sportives en extérieur »
, alertait déjà en 2023 un sondage IPSOS pour le Syndicat national des dermatologues-vénéréologues (SNDV). Pourtant, les protections solaires sont nombreuses, entre le classique tube de crème, le flacon d’huile ou les brumes sous forme de spray. Mais pour quelle efficacité ?
Un aspect marketing évident
Un aspect marketing évident
Isabelle Gallay, dermatologue, à propos de la diversité des protections solaires
Pour s’y retrouver, nous avons appelé Isabelle Gallay, dermatologue à Dijon et membre du SNDV, qui voit « un aspect marketing évident »
entre ces différentes formules. Elle recommande surtout les protections solaires qui s’étalent comme les crèmes ou les huiles. « Il y a le côté pratique des brumes sous forme de spray mais on n’en met pas de façon homogène sur toutes les zones à protéger »
, remarque la praticienne. Si certains sprays, non gras, sont adaptés pour la pratique sportive, d’autres brumes, parfumées, peuvent en réalité contenir des allergènes.
Quant aux huiles solaires, qui donnent un aspect brillant, « elles protègent aussi bien que les crèmes et permettent à la peau de moins se dessécher »
, note la dermatologue. Mais comme l’huile reste davantage en surface de l’épiderme, elle est moins résistante à l’eau et elle n’est notamment pas à privilégier avant d’aller s’exposer au soleil dans une piscine.
Et pour les crèmes solaires, la spécialiste conseiller d’opter « pour les protections avec des écrans minéraux qui réfléchissent tous les UV »
, par rapport aux écrans chimiques qui eux les absorbent.
Quel prix et quel indice choisir ?
« Il y a tous les prix »
, reconnaît Isabelle Gallay, qui précise toutefois qu’il est possible de trouver un tube de protection efficace de 100 mL entre 10 et 15 euros en pharmacie ou en grande surface. Mais certains produits de marque affichent parfois un prix plus élevé, et ce n’est pas tout le temps que du marketing. « Souvent dans les produits plus chers, il y a aussi des antioxydants ou des vitamines E qui limitent les dégâts à la peau, ce qui est assez bénéfique »
, assure-t-elle.
Le prix varie par ailleurs en fonction de l’indice de protection, qui est lui lié au type de peau. « L’indice dépend du phototype. Pour les peaux blanches les plus sensibles, il faut une protection intense, soit 50 »
, expose la dermatologue. Une protection solaire d’indice 30 offre la même protection mais pour une durée inférieure de moitié par rapport à l’indice 50. « Il faut en appliquer 30 minutes avant de sortir, puis une fois toutes les deux heures avec un indice 50 »
, ajoute Isabelle Gallay, qui préconise un tube de crème de 30 grammes par journée pour un adulte.
« Mais le mieux reste le t-shirt entre 11h et 16h, même sous le parasol car le sable réfléchit les UV. Sans oublier la casquette et les lunettes pour bien se protéger. »