Dadju et Tayc en concert à la Montpellier Arena, le 13 septembre 2024.

« Ce soir, c’est le dernier concert de 2024, je vais finir torse nu, les filles », prévient le chanteur Tayc aux douze mille spectatrices du Gayant Expo à Douai (Nord), mères et filles, hurlant de joie ce 18 décembre. Sur la scène, son collègue Dadju se moque gentiment : « Finir torse nu, comme si tu ne le faisais pas tous les soirs. » Les deux artistes, mastodontes du R & B français, sont en tournée pour un album commun, Héritage, publié en février et déjà certifié disque de diamant (500 000 équivalent vente).

En quelques mois, les deux chanteurs ont réuni plus de 260 000 spectateurs, en restant neuf soirs consécutifs à la Seine musicale à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) ou en jouant jusqu’à quatre fois dans la même ville, à Saint-Herblain près de Nantes par exemple à la mi-décembre. Pour la trêve hivernale, Dadju et Tayc, respectivement d’origine congolaise et camerounaise, jouent dans cinq pays africains avant de repartir à la conquête de l’Hexagone en février 2025.

Un genre à part entière

A l’image de ce disque en duo, les albums collaboratifs entre deux artistes de rap ou de R & B ont été le ticket gagnant de l’année 2024. La mode a commencé en décembre 2023 avec Gazo et Tiakola et la sortie de La Mélo est Gangx, (vendu à plus de 173 000 exemplaires selon leur maison de disques), puis avec Koba LaD et Zola pour Frères Ennemis, certifié disque d’or, et enfin les deux poids lourds du rap français Ninho et Niska et leurs 93 000 exemplaires vendus de GOAT pour lequel ils n’ont donné qu’un concert pour l’instant, à l’Adidas Arena à Paris, joué évidemment à guichets fermés le 6 novembre.

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