Face aux États-Unis et la Chine, l’Europe accuse un retard de compétitivité et doit trouver les moyens de concurrencer les deux superpuissances.
L’ancien président de la Banque centrale européenne Mario Draghi appelle à un investissement massif.
Selon notre éditorialiste économique, Pascal Perri, un risque vital pèse sur l’Europe.

L’Europe a-t-elle les moyens de s’inviter à la table des États-Unis et de la Chine ? C’est la question que se pose, ce jeudi 30 janvier, notre éditorialiste économique, Pascal Perri. Lors de son investiture à la Maison-Blanche, Donald Trump a annoncé le lancement d’une nouvelle intelligence artificielle, Stargate, pour 500 milliards de dollars. La Chine suit le même chemin tandis que le fossé continue de se creuser avec l’Europe. « Vous avez en face de vous quelqu’un qui vous dit ‘je suis là pour vous croquer ou en tout cas pour vous dominer’« , estime Pascal Perri. 

Signe d’optimisme pour notre éditorialiste, l’annonce de la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen. « Les procédures administratives sont trop lourdes. Nous devons réduire la bureaucratie. Nous allons déployer un effort de simplification sans précédent ».  Une obligation Pour Pascal Perri « dans un monde où les rapides mangent les lents ». 

Enrico Letta, l’ancien président du Conseil des ministres italiens, et Mario Draghi, ancien président de la Banque centrale européenne, estiment que 800 milliards d’euros sont nécessaires pour investir dans différents domaines comme l’intelligence artificielle et la décarbonation industrielle avec un mot d’ordre : la compétitivité. « Tant que nous n’aurons pas compris que tout est question de compétitivité, eh bien, on n’aura rien compris« , conclut Pascal Perri. 

Retrouvez toutes les explications de Pascal Perri sur les enjeux de la compétitivité dans la vidéo en tête de cet article. 


Thibault JEANNIN

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