Quelque 400 élèves d’un collège des Pyrénées-Orientales ont souffert d’une gastro-entérite vendredi et ce week-end, a annoncé, lundi 8 décembre, Armelle Revel-Fourcade, la maire du Soler, à l’Agence France-Presse (AFP). L’affection touche désormais des dizaines de parents, a-t-elle précisé.
Dès vendredi matin, « dix élèves du collège Jules-Verne ont été malades. Ils ont commencé à avoir des vomissements, des maux de tête, des maux de ventre et on a commencé un peu à s’inquiéter », a expliqué la maire, précisant que ces dix cas avaient été signalés à l’agence régionale de santé (ARS).
Vendredi après-midi, « le principal a décidé d’évacuer le collège et l’ARS est venue faire des prélèvements d’eau », puis « vendredi soir à peu près une cinquantaine d’enfants sont allés aux urgences parce que la situation s’aggravait, et on avait à peu près 200 élèves malades », a encore précisé Mme Revel-Fourcade.
Des prélèvements sur les repas témoins
Samedi, treize collégiens ont été hospitalisés pour être réhydratés. Lundi, plus aucun d’entre eux n’était hospitalisé. « Sauf que depuis hier [dimanche], les parents d’enfants malades sont devenus malades. Depuis ce matin, on a énormément de parents qui nous informent qu’ils sont malades et qu’ils ont les mêmes symptômes », toujours d’après la maire du Soler.
De son côté, l’ARS a fait savoir que « les premiers résultats ne [révélaient] aucune non-conformité des échantillons d’eau, prélevés à plusieurs endroits, dans l’enceinte du collège et à proximité de celui-ci ». La maire du Soler, bourg de 8 000 habitants près de Perpignan, souhaite des prélèvements supplémentaires sur les fontaines à eau de la cantine.
Le collège a rouvert lundi matin, après avoir été « désinfecté » vers 6 heures. Une cellule de crise rassemblant ARS, gendarmerie, police municipale et direction départementale de la protection des populations (DDPP) s’y est réunie. La DDPP devait faire des prélèvements sur les repas témoins de jeudi midi et de vendredi midi, a encore déclaré la maire du Soler.

