Le nouveau poste de police municipale de Morsang-sur-Orge, dans l’Essonne, doit être inauguré ce mercredi matin.
Dans la nuit, ses murs ont été recouverts de tags hostiles à sa création.
Le syndicat Alliance Police nationale annonce que l’évènement est tout de même maintenue.

Certains habitants de Morsang-sur-Orge (Essonne) n’approuvent visiblement pas l’installation du tout premier poste de police municipale dans leur commune. Alors que l’établissement doit être inauguré ce mercredi, à 11 heures, ses murs ont été tagués dans la nuit. « Non à la milice armée de Duranton [Marianne Duranton, la maire de la ville, NDLR] », « Police partout, justice nulle », « Non au flicage des Morsaintois », peut-on notamment lire sur la bâtisse flambant neuve.

Le mur tagué du nouveau poste de police de Morsang-sur-Orge. – Alliance PN – Police municipale

L’inauguration maintenue

Le syndicat Alliance Police nationale a tenu à s’adresser aux « courageux artistes » à l’origine des tags. « Les policiers continueront de faire leur boulot », a-t-il assuré sur X, précisant que « l’inauguration de ce poste de police est légitimement maintenue » ce mercredi.

Le poste de police a été installé à la place de l’ancienne Maison de la Citoyenneté et de la Vie associative de la commune, dont le bâtiment a été réaménagé. Le montant des travaux nécessaires pour la création du poste de Police municipale, de son Centre de Supervision Urbain (CSU) et le déploiement de plusieurs caméras de vidéosurveillance s’est élevé à 2,2 millions d’euros, selon un communiqué de Morsang-sur-Orge.

Le mur tagué du nouveau poste de police de Morsang-sur-Orge. - Alliance PN - Police municipale
Le mur tagué du nouveau poste de police de Morsang-sur-Orge. – Alliance PN – Police municipale

La police municipale de Morsang-sur-Orge sera par ailleurs « prochainement dotée d’armement et verra ses effectifs renforcés par l’arrivée imminente d’une brigade canine et le recrutement de trois agents supplémentaires, précise ce même communiqué. À terme, ce sont 10 policiers municipaux qui sont attendus ».

N.K, Marie BELOT

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