Une façade brûlée, avec une forte odeur d’essence : la devanture d’une habitation occupée par deux agents pénitentiaires a été incendiée dans la nuit de lundi 5 à mardi 6 mai à Liancourt (Oise), sans faire de victimes, a appris l’Agence France-Presse auprès du parquet de Beauvais et de la préfecture. « Aucun blessé » n’est à déplorer, a précisé le parquet. L’incendie, qui a noirci la façade, a pu être maîtrisé avant l’arrivée des secours, selon la préfecture de l’Oise.

Les gendarmes sont intervenus et le parquet a ouvert une enquête pour « dégradation d’un bien par un moyen dangereux pour les personnes commise en raison de la qualité de personnes dépositaires de l’autorité publique ». Elle a été confiée à la brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Clermont.

Dans l’enquête sur les récentes attaques contre des prisons et des agents pénitentiaires à travers toute la France, 21 suspects âgés de 15 à 37 ans, sans antécédent judiciaire ni inscrits dans la criminalité organisée, ont été mis en examen le 2 mai.

L’information judiciaire ouverte par la juridiction nationale chargée de la lutte contre la criminalité organisée (Junalco) pour, principalement, « association de malfaiteurs en vue de la préparation de crimes » et « délits et tentative de meurtre en bande organisée » porte sur une quinzaine d’actes perpétrés à partir du 13 avril.

Le parquet a précisé mardi que, si un « lien factuel » existe avec ces attaques en raison du profil de certains occupants de la maison visée, il n’y a pas de « lien procédural » pour l’heure entre l’enquête sur ce sinistre et celle menée par la Junalco.

Le Monde avec AFP

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