Samir Nasri, dans le documentaire « Samir Nasri. Rebelle », de Marc Sauvourel.

CANALPLUS.COM – À LA DEMANDE – DOCUMENTAIRE

Enfant, Samir Ben-Saïd – il prendra le nom de Nasri lorsque son père l’aura reconnu – vit à la Gavotte-Peyret, à la lisière des quartiers nord de Marseille. Bon élève, sa mère l’imagine médecin. « C’est bien, médecin, on sauve des vies », dit-elle face à la caméra. Mais lui se rêve footballeur professionnel. Or, le gamin a du talent, et du caractère.

Repéré par les formateurs de l’OM à l’âge de 12 ans, Samir est l’objet d’un premier reportage à 13 ans. Cette pépite, tournée par Vincent Alix pour Canal+, nourrit grandement le film. « J’ai trop un mental de gagneur, confie alors l’enfant. Si on perd, je m’énerve. Ce n’est pas bien… Comme mon père : il s’est énervé, il a frappé l’arbitre, il a été suspendu trois ans. » Le père confirme.

Samir, lui, joue son premier match « pro » à 17 ans, à Sochaux (Doubs). Avec son talent balle au pied et son sourire ravageur, il devient très vite le « petit prince » du Stade-Vélodrome, à Marseille : un parcours inimaginable, idyllique, fulgurant… jusqu’à sa sélection en équipe de France, en vue de l’Euro 2008. Comment va-t-il alors passer de génie du ballon rond à joueur « incontrôlable », puis indésirable ?

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