Emilien Luquet travaille sur l’évolution rapide d’un escargot d’eau douce, à l’université de Lyon-I. Image extraite du documentaire « Darwin express. Les nouveaux défis de l’évolution », d’Elena Sender et Luc Marescot.

ARTE – SAMEDI 11 OCTOBRE À 22 H 25 – DOCUMENTAIRE

Fête de la science oblige (jusqu’au lundi 13 octobre), Arte propose, samedi 11 octobre, une soirée spéciale, qui s’ouvre par Terre. Les forces du vivant, un documentaire sur les 4,5 millions d’années d’histoire de la Terre, à travers son évolution géologique. Somptueux et contemplatif. Sans transition, Darwin express. Les nouveaux défis de l’évolution, diffusé à la suite, fait l’effet d’un électrochoc dès l’énoncé du propos : à côté du principe de l’évolution de Charles Darwin (1809-1882), certaines espèces évolueraient beaucoup plus vite qu’on ne l’avait imaginé, afin de s’adapter au « rythme » des changements provoqués par l’homme.

Prenez le crapaud-buffle du bush australien, premier cas concret développé ici. Introduit dans le Queensland en 1935, ce batracien, par nature peu actif, est devenu en 80 générations le « Usain Bolt » des crapauds. Pour le prouver, les caméras suivent le biologiste australien Richard Shine sur le terrain, où il organise des courses de crapauds. Puis dans son laboratoire, où le batracien est pesé et mesuré. Les données ainsi collectées sont comparées avec celles de ses ancêtres. Conclusions : la tête s’est allongée, pour l’aérodynamisme, les pattes avant se sont musclées et les pattes arrière se sont également allongées.

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