Un véhicule électrique de la marque chinoise BYD dans l’atelier d’un showroom BYD à Paris, le 14 juin 2024.

Valentin, jeune artisan taxi dans la Lozère rurale ; Lindsay, médecin trentenaire, installée dans les Alpes-Maritimes ; ou encore Romaric, architecte d’intérieur à Reims (Marne). Dans des petites vidéos promotionnelles, ces travailleurs indépendants ou membres d’une profession libérale exhibent, avec une apparente satisfaction, leur récent achat automobile : une Xpeng, modèle G6 ou G9. Autrement dit, une voiture 100 % électrique et 100 % chinoise.

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Ces témoins, mis en avant par le néoconstructeur né à Canton en 2014 et arrivé en France en mai 2024, sont des exceptions dans l’univers automobile professionnel hexagonal. Au premier semestre 2025, on comptait une douzaine de marques chinoises accessibles sur le marché français, mais elles n’ont représenté que 2,3 % de l’ensemble des immatriculations de voitures particulières neuves entre janvier et juin.

Et c’est encore plus confidentiel dans les entreprises : les Chinois ne comptaient que pour 1,1 % des véhicules écoulés au premier semestre. Pendant cette période, la Renault Clio, à elle seule, avec ses 13 300 ventes, a immatriculé auprès des flottes d’entreprises trois fois et demie plus que l’ensemble de ses concurrents basés en Chine.

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