Lâcher de moustiques-tigres stériles par la société Terratis, à Brive-la-Gaillarde (Corrèze), le 13 mai 2025.

Cette année, le chikungunya fait une entrée fracassante sur le territoire hexagonal. Quatorze personnes ont attrapé cette maladie transmise par le moustique-tigre depuis début mai, sans s’être déplacées en dehors du territoire, selon le bulletin publié mercredi 2 juillet. C’est du jamais-vu aussi tôt dans la saison estivale, les premiers cas ayant été identifiés fin mai, alors que d’habitude ils le sont plutôt à la mi-juillet.

En juin, pour la première fois, un cas a été identifié dans le Bas-Rhin et trois en Corse. En cause, des chaleurs survenues très tôt, qui ont stimulé l’éclosion des moustiques, ainsi qu’un nombre particulièrement important de voyageurs ayant rapporté le virus, notamment depuis La Réunion, où sévit une très forte épidémie.

Là-bas comme en métropole, une question s’impose de plus en plus : comment se débarrasser de la menace sanitaire que représentent les moustiques ? En particulier l’Aedes albopictus, surnommé moustique-tigre, implanté en métropole et à La Réunion, et l’Aedes aegypti, présent dans les Antilles, en Guyane et en Nouvelle-Calédonie, capables de transmettre plusieurs arboviroses, comme le chikungunya, la dengue et le virus Zika.

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