Déjà éliminé de « Koh-Lanta : La Tribu Maudite », cet aventurier se confie : « Je n’ai aucun regret »

L’épisode de 2 de « Koh-Lanta : La Tribu Maudite » a été fatal à Ari, le chef d’entreprise de l’équipe rouge.

Le doyen a été éliminé à une voix près au conseil face à Marie, sauvée par la « trahison » d’Alexandre.

Cet épisode est disponible dès maintenant en streaming sur notre plateforme TF1+.

Le doyen des aventuriers n’a pas survécu au deuxième épisode de « Koh-Lanta : la tribu maudite » diffusé mardi soir sur TF1. Ari, le chef de l’entreprise de 51 ans, a été éliminé suite au vote du conseil de l’équipe rouge de Ugo, pour la première fois défaite par l’équipe jaune de Frédéric lors de l’épreuve d’immunité. Un départ qui s’est joué à une voix près, celle d’Alexandre, l’ostéopathe parisien qui n’a pas suivi la stratégie établie par les garçons, permettant ainsi de sauver Marie…

L’élimination s’est jouée entre Marie et vous. Est-ce que c’est vraiment Alexandre qui fait la différence ?

Ari : C’est Alexandre qui « complète » la différence. Ma sortie est liée à deux choses. L’alliance entre les filles, leur solidarité. Et effectivement Alexandre qui fait pencher la balance de leur côté.

Il aurait aussi fallu convaincre des filles de vous sauver…

J’ai essayé ! J’ai essayé de convaincre Cassandre, j’ai essayé de convaincre Maud, j’ai essayé de convaincre Cécile. Mais le problème c’est que leur amitié était vraiment très forte. J’ai vite compris qu’elles ne voteraient pas contre Marie. Alors j’avais espoir qu’elles diluent leur voix, par exemple en votant contre Alexandre. Mais ça n’a pas marché.

Je savais dès le départ que mon âge serait handicap

Ari

Est-ce que vous considérez qu’Alexandre a trahi les garçons ? Ou bien le mot est trop fort ?

On pourrait dire trahison vis-à-vis de moi puisqu’il m’avait dit qu’il voterait contre Marie. Mais j’avais perçu son double jeu depuis le départ. Je savais qu’on ne pouvait pas lui faire confiance. Après il y a deux choses. Soit il pensait vraiment que Marie méritait plus que moi de rester. Et dans ce cas je n’ai rien à dire. Soit c’était un choix stratégique, une alliance qu’il a voulu faire avec les filles pour se protéger. Peut-être que c’était une bonne idée à court terme. Mais sur le moyen terme, je pense que c’est une erreur. Ça va lui coller une image de stratège un peu fourbe.

Il aurait pu voter contre Marie et laisser la boule noire vous départager. C’est ce que vous espériez ?

C’était mon espoir jusqu’à la dernière minute, oui. C’est le hasard qui nous aurait départagés, Marie et moi. Et je pense que ça aurait été bénéfique pour tout le monde, surtout Alexandre. Mais il a fait un autre choix…

Dans cet épisode, Frédéric et Lola forment une alliance mixte chez les jaunes. Or chez vous les rouges, il y a les garçons d’un côté, les filles de l’autre. Comment l’expliquez-vous ?

Sur le principe, on s’entendait tous bien chez les rouges. Pas tous et toutes avec les mêmes affinités à 100%. Mais personne n’était mis à l’écart. Après, j’ai découvert qu’il y avait chez certains ce côté « les garçons contre les filles » que je ne partageais pas. Ils voulaient rester entre eux alors que moi je n’ai jamais eu cette stratégie en tête. Parce que je considère qu’à ce niveau de l’aventure, il faut voter « équipe » et pas voter « individuel ». D’ailleurs je m’entendais très bien avec Marie, j’étais plus gêné qu’autre chose de me retrouver contre elle. J’estimais juste que je méritais un petit plus de rester.

Depuis quelques saisons, les doyens sont vite éliminés de l’aventure. À plus de 50 ans, avez-vous hésité à faire « Koh-Lanta » ?

Je n’ai eu aucune hésitation même si je savais dès le départ que mon âge serait un handicap. Sans parler du côté sportif. Je me suis entretenu avant de partir, mais je savais en regardant l’émission qu’il y a souvent de vrais athlètes au casting et ça s’est confirmé. Mon espoir, c’était de surmonter ça avec de la ruse, un côté un peu malin. J’aurais pu aller quelques épisodes plus loin. Mais la chance s’est en mêlée aussi, en tombant dans une équipe où les filles étaient très solidaires entre elles. Peut-être que si j’étais tombé chez les jaunes, ça se serait passé autrement. Pour l’anecdote, quand nous sommes arrivés, l’un des candidats voulait connaître mon âge. Je lui ai demandé : ‘Combien tu me donnes’. Il m’a répondu ’44’ et j’ai dit ’46’, alors que j’en avais 51 ! Je me suis permis une remise temporelle mais même avec ça, je suis resté le doyen.

C’est à cause des cheveux gris !

Oui même si comme j’ai essayé de le faire croire c’était une teinture en hommage à Denis ! (Rires).

Est-ce que vous candidatiez depuis longtemps ?

Oui. Ça n’a pas été mis en avant à l’image, mais après Fabrice qui rêvait de faire l’émission depuis 23 ans, j’arrivais en deuxième position avec 16 ans d’attente. Autant dire que je n’ai aucun regret. Même si on m’avait dit que j’allais partir rapidement, je le referais sans aucun problème.

Vous êtes un chef d’entreprise expérimenté. Est-ce que cette participation à « Koh-Lanta » vous a appris des choses ? 

La leçon que j’en ai tiré, c’est qu’il ne faut jamais s’arrêter sur une défaite. Parce qu’elle permet toujours d’avancer. Bien sûr j’ai repensé à mon départ pendant plusieurs jours, et même des semaines. Voire plusieurs mois ! J’ai vécu des choses extraordinaires et je suis revenu avec le même tempérament de battant. Quand on a quelque chose en tête, il ne faut pas lâcher.

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