Dans la grande majorité des cas, il n’est pas possible de dépasser par la droite sur les routes.
Cependant, il existe des situations dans lesquelles une telle manœuvre est autorisée.
Voici ce que dit le Code de la route.

Dans le Code de la route, on retrouve des subtilités permettant de réaliser des manœuvres et des actions souvent perçues comme interdites. C’est notamment le cas des règles de dépassement. Pour rappel, sur les routes françaises, les dépassements sont encadrés par l’article R414-6 du Code de la route. Celui-ci spécifie notamment qu’ils doivent s’effectuer par la gauche. « Tout conducteur qui vient d’effectuer un dépassement par la gauche doit revenir sur sa droite sans provoquer le ralentissement du véhicule dépassé », précise la loi.

Ces situations où le dépassement par la droite est autorisé

Même si le Code de la route indique que la majorité des dépassements doit s’effectuer par la gauche, il est possible de doubler une voiture par la droite dans certains cas. « Par exception à cette règle, un conducteur doit dépasser par la droite si : l’autre conducteur signale qu’il change de direction par la gauche à condition que l’espace soit suffisant », indique le site gouvernemental de la sécurité routière. En d’autres termes, si un automobiliste indique avec son clignotant son intention de tourner à gauche, alors vous pouvez le dépasser de l’autre côté.

Cette manœuvre est aussi possible si « un véhicule circule sur une voie ferrée en empruntant la route lorsque l’intervalle entre ce véhicule et la route est suffisant ». Cela vaut notamment pour dépasser un tramway circulant au milieu d’une route à double sens.

Dépassement par la droite : quelles sanctions ?

Si vous doublez un véhicule par la droite alors qu’un dépassement par la gauche était possible, vous vous exposez à une sanction prévue pour les contraventions de la quatrième classe, à savoir une amende forfaitaire d’un montant de 135 euros ainsi que le retrait de trois points sur votre permis de conduire. Il est important de rappeler qu’une peine complémentaire peut être mise en place dans les cas les plus graves. En règle générale, elle prend la forme d’une suspension du permis de conduire pouvant aller jusqu’à trois ans.


Tanguy JAILLANT Pour TF1 INFO

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