Dimitri Qenegei, militant kanak, lors de la 43e édition des Journées internationales de Corte (Haute-Corse), dimanche 3 août 2025.

Sous les remparts de la citadelle de Corte, la délégation kanak est une vieille habituée des Journées internationales. « Nous avons tissé des liens importants avec la Corse et ils sont encore plus forts depuis 2017 », résume au Monde Dimitri Qenegei, militant du FLNKS, qui se définit comme l’un des « sept prisonniers politiques » placés en détention provisoire après les émeutes survenues en mai 2024 en Nouvelle-Calédonie. Alors qu’il a été récemment remis en liberté, il lui est interdit, à cause de son contrôle judiciaire, de rencontrer notamment le chef de file de son parti, Christian Tein, absent de Corte, mais qui a tenu, jeudi 29 juillet, à Bastia, une conférence organisée par le parti indépendantiste Nazione.

A la presse, M. Tein avait exprimé son opposition aux accords signés le 12 juillet à Bougival (Yvelines) entre les loyalistes et les indépendantistes sous le patronage du gouvernement. « Individuellement, je suis contre cet accord parce qu’il ne répond pas à nos attentes (…), je pense qu’on est trop loin du chemin déjà parcouru, a-t-il indiqué à l’AFP. Les fondamentaux du combat du peuple kanak n’y apparaissent pas. »

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