Des prisonniers palestiniens sont accueillis à leur arrivée dans la bande de Gaza après leur libération, à Khan Younès, le 13 octobre 2025.

« Nos prisonniers héroïques », « leur longue résistance », « leur sacrifice »… Sans surprise, le Hamas a tenté de tirer profit, lundi 13 octobre, de la libération de près de 2 000 détenus palestiniens en échange du cessez-le-feu à Gaza, du retrait partiel de l’armée israélienne de l’enclave et du retour en Israël des 20 otages encore vivants capturés le 7 octobre 2023. Deux ans après avoir lancé la guerre contre Israël, qui a provoqué une riposte dévastatrice, la mort de plus de 67 000 Palestiniens, plus de 160 000 blessés et l’anéantissement presque total de la bande de Gaza, le Hamas tente ainsi de présenter comme un succès la première étape du plan de paix imposé par le président américain, Donald Trump.

« L’ennemi n’a pas réussi à récupérer ses prisonniers par la pression militaire malgré sa supériorité en matière de renseignement et la puissance dont il dispose. Il s’est maintenant rendu et a récupéré ses prisonniers grâce à un accord d’échange, comme la résistance l’avait promis dès le début », ont annoncé les Brigades Ezzedine Al-Qassam, la branche militaire du Hamas, en reprenant les formulations habituelles de propagande de l’organisation.

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