En Loire-Atlantique, Pierre-Louis Cullier pratique un art d’un genre particulier : le dessin au râteau.
À marée basse, il réalise des œuvres qui s’effaceront à la remontée des eaux.
Une équipe du JT de TF1 est partie à sa rencontre.
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Le 13H
« Je suis dans ma bulle, concentré à la réalisation et j’ai des petits bruits de fond qui viennent avec les mouettes ». Un moment suspendu pour un résultat « incroyable ». À Saint-Brevin-les-Pins, en Loire-Atlantique, Pierre-Louis Cullier est un artiste pas comme les autres : il crée ses œuvres dans le sable. Il est l’un des cinq artistes en France qui maîtrise l’art éphémère (nouvelle fenêtre) de dessiner au râteau sur les plages. Ces « crayons » plus ou moins larges lui permettent de créer des œuvres hors du commun.
Tigres, tortues, rosaces… Avec sa binôme photographe Émilie, l’artiste connaît chaque recoin de la plage sur laquelle il a l’habitude de dessiner à marée basse.
« L’humidité du sable va faire ressortir des contrastes, ensuite, je fais attention au soleil, pour qu’ils ressortent encore davantage », pointe le « beach artist » pour Arteffemer dans le reportage en tête de cet article. Des dessins que Pierre-Louis Cullier fait de tête, sans aucun modèle. « Je vais gratter plus ou moins fort pour donner des effets d’ombrage dans la réalisation ».
Progressivement, le « Mandala » dessiné ce jour-là par le jeune homme prend forme et attire les curieux. « C’est incroyable ce qu’il fait, il y a des choses merveilleuses », s’enthousiasme un fan.
Mais cet art reste éphémère, dès que la marée remontera, le dessin disparaîtra. Peu importe, Pierre-Louis Cullier compte déjà 500 œuvres à son actif, toutes immortalisées par Émilie depuis quatre ans.
« Chaque dessin a une histoire pour moi, a des souvenirs de réalisation et une ambiance propre à chacun », raconte le beach artiste qui, alors que ses œuvres s’effacent, se réjouit de repartir « d’une page blanche qui s’écrit chaque jour ».
