Une grève générale pour réclamer la libération des otages n’a pas entraîné de perturbations majeures en Israël

Des milliers d’Israéliens sont descendus dimanche dans la rue pour réclamer de leur gouvernement un accord de cessez-le-feu à Gaza qui garantirait la libération des otages, des demandes rejetées par le premier ministre, Benyamin Nétanyahou.

Blocage de routes dans plusieurs villes du pays, pneus en feu et quelques échauffourées avec les forces de l’ordre déployées en force pour cette mobilisation à l’appel des familles des otages retenus à Gaza depuis près de deux ans.

A l’exception d’opérations ponctuelles en divers endroits du pays, l’activité est néanmoins restée relativement normale à Tel-Aviv comme à Jérusalem, a constaté l’Agence France-Presse.

De petites manifestations et rassemblements ponctuels ont eu lieu dans la matinée en plusieurs points du pays, comme sur l’autoroute reliant Tel-Aviv à Jérusalem, ou encore en périphérie de Jérusalem, où la police a fait brièvement usage d’un canon à eau pour dégager une poignée de manifestants installés dans un tunnel.

« Le terrible chaos à Gaza pourrait se prolonger indéfiniment, tout comme les pertes humaines. Nous devons arrêter cette chute sans fin et terrifiante dans l’abîme. Cela doit cesser », a plaidé Nira Sharabi, épouse de Yossa Sharabi, dont le corps est toujours entre les mains du Hamas à Gaza. Elle participait à un rassemblement à Beeri, un kibboutz près de la frontière de Gaza qui a été l’une des communautés les plus durement touchées lors de l’attaque du 7-Octobre.

Le point d’orgue des protestations sera en fin d’après-midi à Tel-Aviv, où les manifestants, brandissant portraits des captifs, drapeaux israéliens et bannières jaunes, la couleur symbole des otages, ont commencé à converger vers la place des Otages.

Partager
Exit mobile version