« Taxer les riches », « ça ruisselle pas de ouf », « abolition des privilèges », « la taxe Zucman, vite », « Trouer les poches des riches pour boucher le trou de la Sécu ». Sur de nombreuses pancartes, le message est limpide : une partie des Français souhaitent un changement de cap politique. Un autre partage, plus de justice fiscale.

Le rapport de force avec le gouvernement est définitivement lancé. Huit jours après un premier coup de semonce social avec le mouvement Bloquons tout, qui avait rassemblé environ 200 000 personnes, c’était autour de l’intersyndicale d’appeler à se mobiliser contre « l’austérité », jeudi 18 septembre. Une première depuis 2023 et la réforme des retraites. Une deuxième journée de contestation en une semaine pour Sébastien Lecornu, nommé premier ministre le 9 septembre.

Plus de 250 rassemblements se sont tenus sur le territoire. Le ministère de l’intérieur a recensé plus de 500 000 manifestants dans toute la France, quand la CGT en annonce « plus d’un million ». Les cortèges en province ont réuni de 8 800 à 35 000 personnes à Bordeaux, selon les autorités ou les syndicats, de 14 000 à 20 000 à Lyon, de 1 800 à 3 000 à La Rochelle, de 15 000 à 120 000 à Marseille, de 18 000 à 40 000 à Toulouse.

Lire aussi | En direct, grève du 18 septembre : des cortèges d’ampleur dans toute la France et une colère contre les « sacrifices qui se préparent »

Malgré quelques tensions avec les forces de l’ordre, notamment à Paris, la journée s’est déroulée en grande partie dans le calme. Selon la Place Beauvau, qui avait mis en place un important dispositif de sécurité avec plus de 80 000 policiers et gendarmes, quelque 181 personnes ont été interpellées, dont 31 à Paris.

Il vous reste 87.32% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Partager
Exit mobile version