Si, bien sûr, les différences d’appréciation des Européens sur la défense ne vont pas s’estomper du jour au lendemain. L’Italie et l’Espagne, par exemple, qui sont des pays importants sur le continent, demeurent dans le peloton de queue, avec un budget de défense très en deçà des 2 % du PIB, niveau minimal réclamé jusqu’à présent par l’OTAN (l’Italie est à 1,49 % et l’Espagne à 1,28 %). Rome et Madrid n’ont d’ailleurs aucunement l’intention, à ce stade, de presser particulièrement le pas. Ce n’est qu’en 2028-2029 que les deux capitales pourraient atteindre les 2 %. La Hongrie, effectivement, refuse aussi cette course au réarmement. Pour autant, on voit bien que l’accélération voulue aujourd’hui par de nombreux autres pays devrait quand même permettre de faire bouger les lignes.

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