Donald Trump devant la Knesset, le parlement israélien, à Jérusalem, le 13 octobre 2025.

Dans la Knesset, le Parlement israélien, les députés israéliens se sont levés une fois, trois fois, vingt fois pour ovationner Donald Trump. Ils ont scandé le nom du président américain, ils l’ont applaudi à tout rompre, d’une joie inhabituelle dans ce lieu de confrontation politique souvent rude. Les parlementaires se sont levés encore chaque fois qu’un hommage était rendu aux militaires, aux blessés et aux morts de la guerre, aux négociateurs de la paix, aux chefs de l’armée et des services secrets, dans cette journée historique, presque heureuse, pour Israël, marquée par l’immense émotion collective du retour des vingt otages vivants, libérés par le Hamas quelques heures plus tôt, lundi 13 octobre.

Les discours prononcés par Donald Trump et le premier ministre Benyamin Nétanyahou n’ont pas été empreints de gravité, ni même de la tentation de marquer l’histoire par leurs mots. Plutôt du soulagement, comme si les dernières heures en Israël permettaient soudainement à un pays de se libérer d’un poids immense depuis la faillite sécuritaire du 7 octobre 2023 et le constat, dévastateur, que l’Etat hébreu ne protégeait pas ses citoyens juifs du risque de pogroms commis par le Hamas sur son propre sol. Lundi, alors que les otages retrouvaient leurs familles, la fin de la guerre a semblé réelle, tangible, concrète pour la première fois depuis deux ans. L’idée même du jour d’après a semblé redevenir possible.

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