• Moyennant un investissement de 2 milliards d’euros, le parc Disneyland Paris inaugurera, le 29 mars 2026, une nouvelle zone « Reine des neiges ».
  • Une extension d’envergure dont le contenu demeure très secret.
  • Une équipe du JT de TF1 a pu filmer en exclusivité ce décor et son envers.

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Le 20H

À Disneyland Paris, il y a ceux qui flânent, des étoiles dans les yeux et des oreilles de Mickey sur la tête, sans voir plus loin que leur environnement direct. Et puis il y a Époni, une jeune femme n’ayant rien perdu de sa curiosité enfantine, que l’on surprend l’œil glissé dans la fente d’une palissade. Juste derrière, le chantier le plus secret d’Europe. Qu’a-t-elle vu ? « J’ai aperçu la montagne enneigée et tous les lampadaires. J’ai vraiment envie d’y aller », répond-elle à TF1, dans le reportage du 20H visible en tête de cet article. Il faudra attendre le 29 mars, date officielle de l’inauguration de la nouvelle zone « Reine des neiges » du parc. Un investissement de deux milliards d’euros. 

Après deux années de négociations, notre caméra a, exceptionnellement, été autorisée à filmer au-delà des barrières. Nos premiers pas nous conduisent sur Adventure Way, une immense allée recouverte de lampadaires, d’arbres et de futures boutiques. « C’est immense hein ? J’espère que les gens diront que c’est immense », rigole Céline Tamaillon, l’une des responsables de la conception de la scénographie de cette nouvelle zone, qui précise que « tout est fait sur mesure » et qu’il y a « plus de 10.000 pop corn lights », nom moderne pour désigner les ampoules des lampadaires.

Au bout de cette artère se dresse le pôle d’attraction du chantier : une montagne faussement enneigée de 36 mètres de hauteur, abritant, sur son versant le plus visible, le château glacé d’Anna et de sa sœur Elsa, héroïnes de La Reine des neiges. Tout autour, une réplique très fidèle d’Arendelle, leur village, plongeant le visiteur dans une ambiance de petit port norvégien du XIXe siècle. « On a recréé cet environnement sans recréer une scène particulière du film. Les façades sont d’abord peintes de manière classique. Ensuite, avec la seconde couche, on vient apporter la patine, un effet de vieillissement, les nuances de teintes, pour vraiment donner ce côté authentique », détaille Emma Yeates, autre responsable de la scénographie, pendant que l’on regarde les peintres à l’œuvre.

Aux abords du village, un impressionnant lac artificiel de trois hectares faisant office de centre névralgique, par lequel on accèdera aux jardins thématiques, aux nombreux restaurants avec vue et aux deux nouvelles attractions intégrées dans cette zone : un parcours en bateau baptisé « Frozen Ever After », dans les décors animés de La Reine des neiges, et une déclinaison des tasses tournantes d’Alice au pays des merveilles, mais dans l’univers de Raiponce. Pour Michel den Dulk, vice-président de Walt Disney Imagineering Paris, l’entité créative du parc, « les temps ont changé et il est devenu très important pour nous que chaque projet soit photogénique, facile à partager sur les réseaux sociaux, donc nous voulons être certains que les visiteurs reviennent chez eux avec une photo parfaite pour leurs réseaux et un bon souvenir »

Le prix des billets, actuellement entre 50 et 150 euros, va-t-il augmenter avec cette nouvelle zone ? La direction de Disneyland ne souhaite pas répondre pour le moment. Mais à moins qu’elle compte sur les bénéfices de ses nouveaux restaurants ou produits dérivés pour rentabiliser ses investissements, le tarif actuel risque de devenir bientôt un bon souvenir. 

Hamza HIZZIR | Reportage TF1 : Quentin FICHET, Elise COUSSEMACQ, Bixente HACALA

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