• L’ex-petite amie de Cédric Jubillar affirme qu’il lui aurait confié avoir tué son épouse.
  • Selon elle, il lui aurait dit l’avoir étranglée avant de se débarrasser de son corps.
  • Par la voix de son avocat, l’intéressé dément formellement.

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La disparition de Delphine Jubillar

La parole de l’un contre celle de l’autre. Cédric Jubillar nie avoir avoué qu’il avait tué sa femme à sa petite amie d’alors, contrairement à ce qu’affirme cette dernière, a indiqué vendredi l’un de ses avocats, qui demande à la justice de se prononcer sur ce témoignage. « Cédric Jubillar conteste avoir fait le moindre aveu à cette femme (…) Il n’a jamais dit ça », a précisé à l’AFP Me Alexandre Martin.« Maintenant, c’est à la justice (…) de nous dire la crédibilité qu’elle entend donner à ce témoignage« , a-t-il poursuivi.

L’ex-petite amie de Cédric Jubillar a rapporté aux enquêteurs que le peintre-plaquiste en détention pour le meurtre de son épouse Delphine lui avait confié « à plusieurs reprises », au cours de discussions successives au parloir de la prison, qu’il avait étranglé sa femme, selon des éléments de son audition dont l’AFP a eu connaissance.

Un codétenu maintient avoir reçu les confidences du suspect

L’accusé aurait, selon des documents judiciaires, déjà affirmé à un codétenu ainsi qu’à une autre ex-compagne avoir tué Delphine. « On s’est déjà expliqué sur le codétenu. Il avait dit qu’il l’exaspérait. À force d’être emmerdé par les uns et les autres, il avait pu dire ce qu’il a dit à l’époque. Mais là, avec elle, il conteste absolument avoir fait quelque aveu que ce soit », a précisé Me Martin.

« Ce type de dossier extrêmement médiatique suscite (…) un attrait chez des gens qui, à un moment donné, vont essayer de prendre la lumière », a-t-il encore noté. « Nous, on va quand même, à partir du 22 septembre, revenir à une certaine rigueur intellectuelle (…) Au-delà des élucubrations des uns des autres, quels sont les éléments de preuve ?« , s’est-il interrogé.

Cédric Jubillar doit être jugé à partir du 22 septembre

Le procès de Cédric Jubillar pour « meurtre par conjoint » doit s’ouvrir le 22 septembre pour quatre semaines devant la cour d’assises du Tarn. L’accusé a toujours nié toute implication dans la disparition fin 2020 à Cagnac-les-Mines (Tarn) de sa femme infirmière, dont le corps n’a jamais été retrouvé.

Au cours d’une audition de quatre heures mercredi devant les gendarmes de la section de recherches de Toulouse, l’ex-petite amie de Cédric Jubillar a raconté que l’accusé lui avait dit avoir « tout préparé et pensé à tout », persuadé que « personne ne l’avait vu » lors du meurtre supposé, mais a refusé de lui confier précisément où se trouve le corps de son épouse disparue. 

A.S avec AFP

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