Entre novembre et décembre, pompiers, éboueurs ou facteurs sonnent chez vous pour distribuer leur calendrier.
Ils ne vous imposent aucun prix fixe, vous donnez ce que vous voulez.
Combien faut-il donner pour les soutenir ?

Voici une coutume qui résiste à l’ère numérique. Depuis le milieu du XIXe siècle, pompiers, facteurs et parfois éboueurs frappent à votre porte. La raison, ils vous proposent leur calendrier de l’année suivante orné de paysages bucoliques, de chatons, de plantes ou de clichés des soldats du feu. Les facteurs en vendraient près de 3 millions et demi.

Ces dons soulagent des salariés souvent payés légèrement au-dessus du Smic. Ni déclarés, ni défiscalisés, ils vont directement dans la poche du facteur. De leur côté, les pompiers collectent ces dons pour les associations des casernes ou des amicales. Ils permettent de financer des activités socioculturelles et d’améliorer la qualité de vie des soldats du feu en caserne avec des gardes d’enfant, des repas améliorés pendant les gardes ou des organisations de bals ouverts au public. À noter que contrairement aux dons faits aux facteurs, vous pouvez défiscaliser l’argent versé aux pompiers : dans le calendrier donné par les sapeurs-pompiers, vous devriez retrouver un formulaire pour déclarer le don.

Quelle somme faut-il leur verser en chèque ou en espèce ?

La vente des calendriers en porte-à-porte repose sur le principe du prix libre. En d’autres termes, à vous d’évaluer le degré de soutien que vous portez à la profession qui se présente à vous. Attention toutefois, veuillez respecter une limite minimale pour couvrir le prix d’achat du calendrier et le temps investi par le facteur ou le pompier dans la tournée en dehors de ses heures de travail.

En l’occurrence, comptez entre 2 à 3 euros pour le calendrier et une somme équivalente pour le temps passé à sonner dans le quartier. Offrir moins de cinq euros risque de ne pas couvrir ces frais et transformer votre générosité en geste peu gratifiant. En règle générale, donner 10 euros (ou plus selon votre envie) montre la valeur que vous apportez au travail de la corporation qui vous sollicite.


Geoffrey LOPES

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