Les combats se poursuivent dans le nord de la ville de Vovchansk.
Selon l’État-major ukrainien, la situation est sous contrôle.
Réarmée, l’Ukraine parvient en effet à stopper l’avancée russe sur cette zone.

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Guerre en Ukraine : TF1 et LCI sur le terrain

Une ville attaquée mais qui parvient à résister.  À Vovtchansk, où se sont rendus nos envoyés spéciaux sept semaines après l’offensive de l’armée russe sur le nord de la région de Kharkiv, l’Ukraine réarmée parvient à se défendre avec des soldats qui ne connaissent aucun répit.

Dans la forêt, à six kilomètres de cette ville, le bruit des coups de feu est incessant. Des drones russes sont repérés. Pour les soldats ukrainiens, il faut les éliminer. 

« On n’en mène pas large »

Sur cette section du front, l’arrivée des obus occidentaux a rééquilibré le rapport de force. « On a visé juste, on a super bien bossé », confie à LCI Yuri, un soldat ukrainien. 

L’enjeu est capital, car depuis mai, les Russes se sont emparés d’un tiers de Vovtchansk. « Au nord de Vovtchansk, il y a une boucherie. C’est la première position que les Russes ont prise… Maintenant, on les a repoussés là-bas. Des porcs dans une boucherie, c’est pas mal, non ? », ajoute le soldat. 

En face, les Russes disposent d’une arme supplémentaire : l’aviation. Ces bombes aériennes guidées sont les plus meurtrières de l’arsenal russe. Face à elles… rien ne résiste. « Ça tombe là ! Quand on doit se cacher dans un trou comme ça… c’est sûr qu’on n’en mène pas large », commente Serhii, un autre soldat, alors qu’une bombe vient de frapper le sol.  

S’il ne peut rien contre les avions… Serhii a la responsabilité d’éliminer tous les drones qui s’aventurent un peu trop près. « C’est cette guerre qui veut ça. Ça s’est transformé en une guerre de drones. Il y a des endroits du front où il n’y a rien d’autre que des drones qui se battent entre eux », explique encore Serhii.

Vovtchansk est en effet devenue ville fantôme. Sur les 18.000 habitants d’avant-guerre… moins de 50 y survivent encore aujourd’hui.


A.S | Reportage : Solenn Riou, Gabriel Haurillon, avec Eugène Lvovsky

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