Une experte de l’ONU dénonce la complicité de pays avec le « génocide » à Gaza

« Beaucoup trop de pays continuent de regarder ailleurs, de banaliser la souffrance et même d’en profiter », a déclaré, lundi à des journalistes, Francesca Albanese, rapporteuse des Nations unies pour la situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés.

« Le commerce des armes et l’engagement diplomatique au côté d’Israël continuent sans fléchir », a ajouté cette experte des droits humains de l’ONU. « Ce n’est pas seulement immoral, c’est illégal », a-t-elle souligné, exigeant que « les personnes qui ont donné l’ordre de poursuivre le commerce et les transferts d’armes vers Israël soient tenues responsables ».

Elle a souligné que les Etats-Unis avaient soutenu Israël depuis des décennies « militairement, politiquement, diplomatiquement, stratégiquement, verbalement ». Mais, selon elle, l’administration américaine actuelle, sous l’autorité de Donald Trump, a « franchi le Rubicon ».

« Ce n’est pas le premier génocide à avoir été su. Non, l’holocauste, (…) le génocide en Bosnie, le génocide au Rwanda étaient aussi connus en leur temps », a-t-elle ajouté. Mais, a-t-elle affirmé, « ce génocide a quelque chose de différent, il est ouvertement incité, cyniquement nié, et soutenu sans relâche », a-t-elle dit. « C’est la honte de notre époque », a-t-elle conclu.

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