Scott Bessent, secrétaire au Trésor américain, au Capitole, à Washington, le 27 juin 2025.

La nonchalance de Donald Trump en matière de droits de douane est frappante. Vendredi 27 juin, le président américain est apparu en salle de presse, à la Maison Blanche, pour commenter la victoire que venait de lui offrir la Cour suprême dans sa confrontation avec les juges. Il fut aussi interrogé au sujet de la guerre commerciale lancée contre le reste du monde et les promesses d’accords bilatéraux par grappes entières faites par son administration. La date butoir du 8 juillet approche à grands pas, sans émouvoir le président américain : « A un certain moment au cours de la semaine et demie à venir, ou peut-être avant, nous allons envoyer une lettre, nous avons parlé à de nombreux pays, et nous allons simplement leur dire combien ils devront payer pour faire des affaires aux Etats-Unis. »

Ce n’est pas la première fois que Donald Trump évoque une telle action unilatérale, qui ne serait qu’un retour à la case départ, celle du 2 avril, fameux « jour de la libération » où des tarifs douaniers avaient été imposés à tous les pays du monde, avec un minimum de 10 %. Quelques jours après, face à l’effroi sur les marchés, ils avaient été suspendus, pour laisser place à la négociation. Depuis, une esquisse de document a été conclue avec le Royaume-Uni.

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